vendredi 12 avril 2013

The Voice : des battles, pas de surprise


Avec un peu de retard, voici mon bilan de ces quatre semaines de battles.
(cet article est basé sur un avis strictement personnel, n'hésitez pas à me partager le votre)

Tout d'abord, rappelez-vous, je vous disais ici être plutôt déçue de la volonté de TF1 de toujours chercher à en faire plus, en faisant durer leurs phases de sélection dix semaines au total, soit six semaines d'auditions à l'aveugle et quatre semaines de battles. Lors de la première phase de sélection, Jenifer, Bertignac, Garou et Pagny avaient sélectionné 64 talents qui se sont affrontés sur le ring. Cette année, la règle avait quelque peu changé : chaque coach possédait deux jokers lui permettant de récupérer dans son équipe un talent qui n'aurait pas été sauvé. 40 talents se produiront donc dès samedi prochain sur les grands shows en direct. Et devinez quoi ? A l'issue de ces deux premiers primes, chaque équipe se verra amputée de six membres (oui oui, j'ai bien dit amputée) (parce que ça va être vraiment affreux). Une vraie boucherie. Le bordel. CLAP CLAP CLAP TF1.

Claire et Laura Chab' s'affrontaient sur "Jacques a dit"

Autant annoncer directement la couleur : JE SUIS DÉÇUE DE CES BATTLES. Et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, le niveau était bien plus faible qu'aux auditions à l'aveugle. Même Olympe, le plus grand favori, qui m'avait bouleversée lors de son audition, ne m'a fait aucun effet. Et puis, je m'attendais à des surprises. Des duels qui sortent vraiment du lot. Des talents passés un peu à la trappe médiatiquement parlant lors des auditions qui se seraient révélés. Mais non. Que nenni. Le résultat de chaque battle était largement prévisible. A tel point qu'il nous suffisait presque de regarder le nombre de followers de chaque candidat pour connaître le vainqueur. On en venait à douter, à hésiter lors de certains duels. Mais le favori gagnait toujours. Prenons l'exemple le plus frappant : Jenifer avait choisi d'opposer ses deux plus jeunes talents, Claire et Laura Chab', 16 ans toutes les deux, sur un titre de Christophe Willem, "Jacques a dit". Lorsque Nikos a consulté les trois autres coachs afin de savoir ce qu'ils auraient fait s'ils s'étaient trouvés dans la position de Jenifer, tous ont répondu qu'ils auraient choisi de sauver Claire. Il faut dire que Laura possède une voix très particulière et qu'elle semble chercher à se fabriquer un accent on ne peut plus étrange lorsqu'elle chante en français. Claire était donc largement au-dessus, mais contre l'avis de ses camarades, Jenifer a choisi de poursuivre avec Laura. Un choix que l'on pouvait deviner d'avance en sachant à quel point cette dernière avait été mise en avant lors de son audition.

Florent Torres remporte sa battle face à Fanny

Les choix de chansons ont certainement desservi plusieurs candidats. Fanny, 19 ans, dans l'équipe de Jenifer, était opposée à Florent Torres, sur un titre de Grégory Lemarchal. Loin de sa tonalité, la jeune fille s'est noyée dans ce difficile morceau, laissant son adversaire s'imposer très largement, sans pour autant que sa prestation soit une vraie réussite. Le même soir, Florent Pagny opposait dans son équipe deux puissantes voix masculines, celles de Nuno et Quentin. Ce dernier ne semblait pas évoluer dans son univers en interprétant "The Show Must Go On" contrairement à son adversaire qui a, sans surprise, remporté son ticket pour les directs.

Sophie Tapie affrontait Lord Bitum sur le ring

A mes yeux, ce fonctionnement par battles est clairement injuste. Certains duels sont si difficiles à départager que l'on voit partir des candidats qui auraient eu leur place sur les primes à la place d'autres qui ont complètement raté leur prestation, mais sont sauvés car leur adversaire a été encore plus mauvais. Je pense ici à Caroline Rose, sauvée par Florent Pagny alors qu'elle affrontait Joséphina sur "La Foule". Un massacre. De même pour Sophie Tapie, fille de Bernard, qui a enchaîné les notes horriblement fausses sur "Love the way you lie", mais qui ne pouvait qu'être sauvée face au rappeur Lord Bitum - qui avait pourtant apporté une originalité à la chanson en traduisant la partie d'Eminem en français, mais avait cependant livré une prestation vocale très peu convaincante et loin du niveau attendu par une telle émission. A côté de ça, des artistes qui auraient pu apporter quelque chose de très intéressant au télé-crochet ont été éliminés aux portes des lives. Matskat, son sourire, son violon et sa fraîcheur manqueront certainement aux téléspectateurs.

Un duo plus qu'un duel entre Emmanuel Djob et Ralf Hartmann
Et que dire de l'élimination de Ralf Hartmann, qui, avec Emmanuel Djob, a livré, plus qu'une battle, un duo des plus impressionnants ! Lui méritait sans aucun doute le repêchage. TRISTESSE ET RAGE DANS MON COEUR.

La phase des battles est donc celle que j'apprécie le moins de par son manque de justesse. Cette année encore plus que l'année dernière, à cause de cette nouvelle règle du "vol de talent" qui permet à 40 candidats de participer aux lives, un nombre démesuré lorsque l'on sait qu'ils ne seront plus que 16 d'ici deux semaines. Dix semaines d'auditions pour six primes en direct. Je le répète et je risque de le faire jusqu'à la fin : The Voice a la folie des grandeurs, et cela m'attriste fortement. Je vous préviens, je serai en larmes lors du prime de samedi soir. Douze talents éliminés d'un seul coup, c'est un choc bien trop fort pour mon petit coeur.

On se donne rendez-vous dans deux semaines pour la suite !
Bisous plein d'amour d'un bisounours attristé.

mardi 9 avril 2013

Puggy, rayon de soleil d'un triste printemps


Comme chaque année, on nous a annoncé le printemps pour le 21 mars.
Comme bien souvent, nous attendions ce cher soleil avec une grande impatience.
Comme beaucoup d'entre vous, mon petit coeur s'est brisé en réalisant que le soleil aurait du retard.

Mais cette année, on nous a annoncé le nouveau Puggy pour le 8 avril (hier donc) (oui ben excusez-moi, je vous prends pas pour des idiots mais sait-on jamais). Et hier matin, dès l'écoute du premier titre de ce tant attendu "To win the world", mon visage s'est transformé. Mon petit coeur brisé s'est remis à battre de plus belle. Les premières critiques m'ont un peu étonnée : bon nombre de fans de la première heure semblaient réticents face à ce virage emprunté par le groupe pour cet album, sans doute un peu plus pop que rock, avec par-ci par-là des sonorités électro, contrairement à leurs deux précédents albums.


Néanmoins, je vous le promets, Puggy reste Puggy. L'incroyable voix de Matthew Irons est toujours là. Et on retrouve dans chacun des titres de cet album une "patte Puggy". "To win the world" semble être la suite logique de "Something you might like", leur dernier opus sorti en 2010, celui qui les a fait connaître à un large public. Des titres accrocheurs, frais, qui nous donnent envie de frapper dans les mains très fort tous en rythme, et de sauter partout, mais également des titres plus doux, presque tristes et mélancoliques (je pense au très joli "I'm happy", sans doute celui pour lequel mon petit coeur a battu le plus fort), ou d'autres qui possèdent un peu des deux, tel "Everyone learns to forget", le tout savamment enchaîné, montant en puissance et retombant en douceur, sans violence. On ne prend pas le risque de passer un morceau, tant les titres semblent parfaitement reliés les uns entre les autres.

Mais encore, si ce n'était que ça... On aime ce trio belge (bien qu'aucun des membres ne soit originaire du plat pays) (mais pour la petite histoire ce sera une prochaine fois) pour la légèreté de leurs mélodies, bien évidemment, mais également pour leurs textes. Car oui, même si leurs refrains sont entraînants et que, par conséquent, les paroles peuvent nous sembler banales, on se retrouve face à des textes qui nous parlent et qui nous posent de vraies questions. En témoigne le triste portrait de notre monde dressé dans "I'm happy".




Cependant, cet album a un énorme défaut : il a une fin. Comme tous les albums, me direz-vous, et c'est là que je vous coupe, cet album a une fin qui arrive bien trop rapidement. Alors on le relance. On le relance mais on arrive bien vite au bout de nos 5 heures d'écoute mensuelle sur Deezer. Alors on achète l'album. Et surtout, surtout, ON COURT, ON FONCE, ON VOLE applaudir Puggy en live. Parce que, vous le comprendrez en écoutant "To win the world" si ce n'est pas déjà fait, cet album, comme les deux autres, est taillé pour la scène. Nul doute que le public répondra à l'appel cette fois-ci encore, et que, comme moi, il applaudira des deux mains et même des deux pieds tant il sera heureux.



Puggy, you won the world.
(c'était facile, je vous l'accorde)
(mais c'est vrai)

Alors maintenant, on écoute l'album ici, on l'achète ici, et on fonce consulter les dates de concert ici.



mardi 2 avril 2013

Pierre Niney, le déjà grand


Pierre Niney, 24 ans, est tombé dans une chouette marmite quand il était petit. Celle du théâtre. Treize ans après ses premiers cours, il arbore déjà un CV qui en ferait rêver plus d'un. Engagé dans la troupe de la Comédie-Française en 2010, alors qu'il n'a que 21 ans, il en est aujourd'hui le plus jeune pensionnaire, et tient actuellement le rôle d'Hyppolite dans "Phèdre".


Après une dizaine de petits rôles au cinéma (dont un dans la très célèbre comédie pour ados de Liza Azuelos, "LOL"), Frédéric Louf le repère dans la comédie "Nos 18 ans" et lui offre le rôle principal de son premier long-métrage intitulé "J'aime regarder les filles". Aux côtés d'Audrey Bastien et de Lou de Lâage, Pierre crève l'écran. Il apporte, par sa fougue, sa jeunesse, sa fraîcheur et bien évidemment, l'incroyable justesse de son jeu, un souffle nouveau au cinéma français. L'académie des César le reconnaît et, en 2012, on retrouve Niney en lice pour décrocher le titre tant convoité, celui de meilleur espoir masculin.


Rebelote cette année. Après son incroyable performance dans le premier film d'Hugo Gelin, "Comme des frères", dans lequel il campe le rôle de Maxime, aux côtés de Nicolas Duvauchelle et François-Xavier Demaison - rôle grâce auquel il prouvera qu'il est désormais le jeune acteur qui monte -, l'Académie lui offre une deuxième nomination dans cette même catégorie. Qui oserait dire que cette nomination n'était pas méritée ? Tout dans ce film est parfait, du scénario à la bande-son (composée par Revolver, rien que ça) en passant par l'incroyable alchimie qui se forme entre le trio d'acteurs. Et celui qui se détache, bien évidemment, c'est Pierre, pour toutes les raisons citées précédemment.


Aujourd'hui à l'affiche de la comédie romantique de David Moreau, "20 ans d'écart" aux côtés de la radieuse Virginie Efira, Niney nous émerveille une fois de plus. Quelle justesse et quelle sincérité dans son jeu. Quelle maturité à seulement 24 ans et trois grands films à son actif. Et quelle intelligence dans ses choix professionnels ! Niney campera très prochainement le Saint-Laurent de Jalil Lespert, et continue de tracer sa route à la Comédie-Française. De beaux projets pour cette année 2013, tous plus ou moins audacieux (en témoigne l'arrêt de son dernier film prévu, "Cannes") mais qui raviront certainement ses nombreux admirateurs, et ceux qui ne le sont pas encore.


Pierre Niney est désormais mon acteur fétiche. Je crois que je vais finir par en énerver plus d'un, mais je ne jure plus que par lui. N'ayant que 16 ans, il m'est difficile de trouver un acteur dont je connais toute la filmographie et tout le parcours en général. Même ceux que j'admire le plus (parlons de Duris ou encore Canet) ne m'ont jamais fait cet effet-là dans n'importe lequel de leurs films. Niney a sans aucun doute le don de mettre tout le monde d'accord. En effet, personne ne semble le nier, il est l'acteur et comédien le plus talentueux et le plus prometteur de sa génération. Tous les réalisateurs et acteurs avec qui il a tourné s'accordent sur ce point, et le couvrent d'éloges dans leurs interviews (écoutez par exemple Virginie Efira parler de lui chez Ruquier dans la vidéo ci-dessus, à 2'30). Pierre Niney est en pleine ascension. Une ascension qui ne connaît pour l'instant aucun risque d'arrêt, ni même de freinage.

lundi 1 avril 2013

En mars, mon petit coeur a battu pour...

J'inaugure aujourd'hui, en ce dernier week-end du joli mois de mars, une rubrique qui pointera le bout de son nez sur le blog... à chaque fin de mois. Comme je ne suis qu'amour, vous le savez, je ne vous parlerai que de ce qui a fait battre mon coeur, plus ou moins très très fort.


Attention, je vous rappelle que les résultats vont être donnés dans un ordre totalement aléatoire.
Tête de suspens.








▪ La bande-annonce de L'écume des jours

Rares sont les films que j'ai envie de voir dès que j'apprends qu'ils vont être tournés. J'attends généralement au moins une bande-annonce. Et rares sont les bandes-annonces qui viennent te bouleverser à ce point. L'Ecume des jours et sa bande-annonce sont de ceux-là. Dès l'annonce de son casting quatre étoiles, réunissant les acteurs français peut-être les plus "bankable" du moment, j'ai bien compris que ce film était parti pour être l'un des plus attendus de l'année 2013. Michel Gondry relève ici un sacré défi. Retranscrire la moindre parcelle de poésie, de magie et d'émotion du chef-d'oeuvre de Boris Vian. Et la bande-annonce vient confirmer l'impatience que moi, comme bien d'autres, avons d'enfin découvrir le film, que certains critiques annoncent déjà comme le film français de l'année. Je vous laisse découvrir ce bijou, et vous laisse vous faire transporter par la déclaration d'amour de Woodkid (dont je vous parle plus loin dans cet article), avec I love you, qui donne à ces deux minutes une dimension toute particulière. Rendez-vous le 24 avril au cinéma.
"On a toute la vie pour réussir..."



▪ Populaire, de Régis Roinsard

L'autre jour, j'ai enfin pu voir le dernier film dans lequel joue ce cher Romain Duris, "Populaire", le tout premier long-métrage de Régis Roinsard, sorti fin 2012. Le pari est osé : parvenir à mener jusqu'au bout une histoire dont le thème n'a semble-t-il pas grand chose de passionnant, la dactylographie. L'héroïne de cette sympathique comédie romantique à l'américaine n'est autre que la talentueuse Deborah François (vous la connaissez forcément ! Si je vous dis "Le premier jour du reste de ta vie" ou encore "Tribulations d'une caissière" ?) qui incarne à merveille le personnage de la petite provinciale souhaitant s'émanciper en devenant secrétaire, le rêve de n'importe quelle jeune fille de l'époque (être secrétaire c'est moderne, nous dit-elle). Sa rencontre avec Louis Echard, incarné par Romain Duris, patron d'un cabinet d'assurances, est à l'image du film. Originale. Avec Populaire, on est surpris de bout en bout. Le duo Déborah/Romain fonctionne parfaitement, et les seconds rôles (Berenice Bejo, ravissante, Nicolas Bedos ou encore Mélanie Bernier, pour ne citer qu'eux) apportent un charme supplémentaire au film. On est réellement transportés dans une autre époque, et même si ce n'est certainement pas le film marquant de 2012, il mérite d'être vu. Longue carrière à Régis Roinsard, qui nous prouve ici qu'on peut être débutant ET extrêmement pointu. 

▪ Into the wild, cent ans après tout le monde

Into the wild, je connais. Mais je ne suis jamais parvenue au bout. Ni du film, ni du livre. Je n'ai jamais pris le temps de me poser réellement afin de pouvoir apprécier du début à la fin. Alors quand ma meilleure amie m'a proposé de le voir, même si le même soir était diffusé Les Petits mouchoirs sur M6, je n'ai pas hésité, j'ai dit OUI. Je me suis posé énormément de questions, pendant et après le film. Je connaissais la fin, pour avoir lu le livre (même si je ne l'ai pas lu en intégralité) donc j'aurais dû ne pas être surprise. Et pourtant, même avec ça, je me demandais parfois si Chris n'allait pas finir par retrouver tous ces gens qu'il avait croisé en chemin, qui l'avaient soutenu et surtout aimé. Il est impossible de voir Into the wild sans distinguer un avant et un après. On ne ressort pas indemne d'un visionnage de ce film. C'est bien pour ça que je pense qu'il vaut mieux le regarder une fois seulement, tant il est porteur de sens. Je n'aurais pas grand chose à rajouter si ce n'est : voyez-le. Réfléchissez. Accrochez-vous. Le tout en écoutant cette chanson extraite de la BO :











▪ Le premier album de Woodkid

Woodkid, vous ne pouvez pas ne pas le connaître. C'est l'artiste "trop hype" du moment. Je le sais, et je le regrette, je suis du genre à tout connaître après tout le monde. Woodkid, je l'ai découvert il y a très peu de temps, grâce à Florian, finaliste de la Nouvelle Star (cf plus loin dans cet article) et pour tout vous dire, je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté avant ça, tant j'ai réalisé à l'écoute de son incroyable premier album, "The Golden Age", que tout ce qu'il faisait correspondait à ce que je recherchais dans la musique. Alors oui, beaucoup risquent de me dire que Woodkid, ce n'est qu'un phénomène de mode, un mec qui cultive le mystère sur sa personnalité et dont la musique nous lassera bien vite. Mais moi, j'ai la certitude que non. Cet homme apporte un souffle nouveau à la musique, non pas grâce à sa voix, mais plutôt grâce à son univers entier, la noirceur de ses clips, ses nombreux musiciens qui donnent à chacun de ses morceaux une dimension mystique, et bien évidemment les thèmes qu'il aborde, notamment le passage de l'enfance à l'âge adulte, fil conducteur de ce premier opus qui, plus que l'album de l'année, est certainement celui de la décennie.

▪ Le premier single de Gaël Faure


Vous l'aurez compris, les télé-crochets, c'est un peu ma vie. Le number one in my heart forever, c'est la Nouvelle Star. J'avais neuf ans lorsque j'ai commencé à suivre l'émission, l'année de la victoire de Christophe Willem. Et cette année là, j'avais un chouchou (oui, j'appelais encore mes candidats favoris comme ça à l'époque, mais rappelez-vous, J'AVAIS 9 ANS), du nom de... Gaël Faure, ouuuui, bravo ! 18 ans, une bonne tête de beau gosse, et une jolie voix par-dessus le marché mais pas sûre que c'est ce qui m'intéressait le plus. Et aujourd'hui, sept ans après, j'ai bien grandi, et Gaël aussi ! Le jeune homme a désormais 25 ans, et il a bien fait de prendre son temps. Il nous offre un très joli titre intitulé "On dirait l'Islande", pour lequel a collaboré Tété, servi par un clip incroyable, rappelant les paysages d'Into the Wild (voyez comme tout dans cet article est relié !). Son Islande à lui, c'est l'Ardèche, ses volcans éteints, ses rochers, ses rivières et ses champs. Un titre qui ne s'écoute sans ce clip, indispensable, et Dieu sait que de nos jours, rares sont les clips musicaux qui marquent les esprits, et permettent de faire le lien avec la chanson. Une chose est sûre : vous avez tout intérêt à le suivre cette année. Retenez bien son nom : Gaël Faure. Rendez-vous très bientôt pour la sortie de son premier album qui promet d'être grandiose.

▪ Florian, finaliste de la Nouvelle Star dernière du nom

Je suis sûre que vous n'en pouvez plus, que vous vous demandez pourquoi je vous parle ENCORE d'un mec qui a fait la Nouvelle Star... Oui mais je vous l'ai dit, cette émission, ça représente sept ans de ma vie, c'est quand même pas rien. Et, étant issue d'une famille qui n'a jamais vraiment écouté de musique (oui oui, ça existe, malheureusement...), toute la base de ma culture musicale est venue de là, et la plupart des jeunes artistes que je suis aujourd'hui sont issus de ce télé-crochet. La preuve avec le dernier en date : Florian, ce "jeune hibou qui perd ses plumes dans ce monde de brutes", comme il se décrit lui-même. Il n'a pas été mon premier coup de coeur cette saison. Je l'appréciais, mais j'avais du mal à le cerner, à comprendre réellement son univers et sa démarche artistique. Il faut dire que je n'ai pas suivi la Nouvelle Star depuis les castings, cette année. J'ai pris en cours de route, à la veille des primes, et tous mes avis se sont retrouvés un peu bouleversés. Florian, je l'ai d'abord apprécié, avec cette version si originale du "Video Games" de Lana del Rey. Puis, il est venu me chercher avec sa reprise du titre "Holidays" de Polnareff. C'était la première fois que j'entendais quelqu'un me raconter aussi sincèrement une histoire. Il ne chantait pas la chanson, il la vivait. Et ce coup de coeur s'est confirmé, à diverses reprises, comme ces soirs où il nous a interprété "Le Pont Mirabeau", "La chanson de Prévert", ou encore "Un homme heureux". De grands moments de musique, servis par ce fabuleux interprète qu'est Florian, peu avide de célébrité, qui suivra un beau chemin musical, sans pour autant être réellement médiatisé un jour.

Et vous, en mars, il a battu pour qui votre petit coeur ?



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